Il y a quarante ans, le graffiti commençait à se développer dans les grandes métropoles, rapidement suivi par des lois de répréhension parfois excessives. Une nouvelle forme d’expression, s’empare alors des différents supports urbains : stickers, affiches et autres font leur apparition. Favorisé par une fabrication à faible coût ainsi que par une plus grande liberté de création, les deux supports traitent de sujets variés. Cependant certains artistes les utilisent avec un réel engagement politique, Mello colle de gigantesques photos de SDF, et d’autres comme une réponse à la surconsommation, en détournant l’un de ses principal médium.
Actuellement le mouvement est en pleine évolution puisque les artistes cherchent de nouveaux supports ou à détourner les supports existants, comme ont pu le faire Invader, Thundercut. Ce principe de détournement est d’ailleurs beaucoup utilisé notamment en street marketing, les supports communications rentrant en interaction avec des éléments urbains.
Ce n’est pas dans cet esprit que je travaillerai sur mon diplôme, puisque le street marketing apparaît comme - trop commercial - pour mon commanditaire qui en plus n’aurait pas du tout les moyens financiers. C’est beaucoup plus dans un esprit de fabrication à faible coût, d’insertion dans un espace urbain et de travail de déclinaisons sur supports variés, bon nombre de syndicats utilisant déjà le stickers et l’affiche comme support de communication.
Visuel : Claudia Walde: Sticker City. L'art du graffiti papier, éditions Pyramid, 2007, ISBN: 978-2350170657
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